mercredi 24 septembre 2008

J'en ai la chair de poule!!

Ne pourront comprendre ce que je ressens que ceux qui ont vu "Enquête et Révélations" hier soir.
Le dossier portait sur la violence des plus jeunes: enfants ou adolescents, même à l'âge de 5 ans on ne peut y échapper.

Des gamins aux idées stupides et qui ont de la violence à revendre. Tout est bon pour se divertir, même humilier les autres en pleine rue.
Une rage qui dévore et qui affecte même ceux qui n'en veulent pas.
Une mode qui franchit les frontières, ça commence souvent par un simple jeu que des adolescents ont inventé pour pimenter leur après midi, et ça se propage de pays en pays pour devenir un concours dont le but est d'épater la galerie.

Les plus malins filment, postent leurs vidéos sur nos sites de partage favoris et pour nous fous rires assurés. Comment peut on, en effet, ne pas rire, en voyant une fille se faire déculotter en pleine rue?

"Jeu du foulard", "Gardav", "Pont Massacreur", "Couloir de la Mort", "Happy Slapping" ou encore "Sharking", que de concepts qui donnent envie. Mais voyons un peu ce que c'est.

"Gardav", en abréviation pour garde à vue tourne autour du thème du silence. Le jeu consiste à faire parler l'autre en le rouant de coup. Sil parle les coups redoublent, s'il crie de douleur encore des coups, s'il dit "aie" gare aux coups.
Lieu idéal pour ce jeu: une cave. Âge recommandé: 12 ans!!

"Le jeu du foulard" consiste à provoquer une asphyxie. Tous les moyens sont bons, le plus connu: s'étrangler avec un foulard. Il paraît que ça provoque des sensations agréables et des hallucinations juste avant l'évanouissement. C'est à se demander se qui les attire dans ce jeu!
Le plus étonnant reste à venir: c'est un jeu de recréé.
Un enfant par mois meure d'oedème cérébral suit à ce jeu dangereux. Où est la maîtresse dans tous ça, où sont les parents. Ah oui, j'avais oublié, ils sont là les parents; dès que la victime est un de leurs enfants les voilà au centre de police où chez Mr le directeur. Mais après quoi?
Incident récent: une fille a voulu essayer le jeu toute seule, elle a noué un foulard autour de son cou (attention : bien serré le foulard, sinon on ne s'évanouit pas!), quelques minutes plus tard, elle commençait à suffoquer, et elle n'a pas pu desserrer le foulard à temps.

"Le pont massacreur" est aussi un jeu de recrée. C'est à traumatiser ces pauvres enfants "innocents". Gare à toi si tu trouves les jambes écartées et qu'un objet te passe dessous (ballon, boules de papier), car voilà aussitôt tous les autres enfants (pas les filles, il y' a encore de l'espoir) qui se ruent vers toi, te jettent à terre et te bourrent de coups de pieds et de poings.
Personne n'intervient, les autres enfants rient du spectacle.
Même l'école n'est pas un lieu sûr, aujourd'hui on a peur de tout, même des enfants!

Autre concept, le "Happy Slapping".
Quelques slogans : "Je baffe donc je suis" ou encore "souriez vous êtes frappés".
Ces slogans en disent long sur le jeu. Il y a celui qui filme, celui qui frappe, et puis il y a celui qui se fait frapper (malgré lui bien sûr).
On met la vidéo sur internet, on l'envoie à tous ses petits camarades et on en rit.
Dans la cour, aux vestiaires, dans la rue, dans la salle de classe, on n'est sûr nulle part de ce petit jeu débile.

Le plus choquant c'était l'histoire de deux frères qui rentraient chez eux et d'adolescents qui s'ennuyaient. Résultat: ils ont mis les deux mômes dans une cage (eh oui une cage!) ils leurs ont mis des gants de boxe et les ont forcé à se battre.
Les combats de coq ne suffisent plus, les chiens qui s'entretuent ne sont plus assez excitants. Et si on essayaient des enfant de 6 ans pour voir?

Et puis il y a le "Sharking" venu tout droit du japon. Le concept est simple: on détecte une fille qui porte une jupe ou un haut sans bretelles, et on les lui enlèvent, en pleine rue, en général face à une caméra cachée (un complice) et on met tout ça sur internet. Parce qu'il ne suffisait pas que la fille soit humiliée devant quelque passants, il faut en plus qu'elle le soit devant des millions d'internautes.

Que peut on faire face à tout ça? Eh bien, tout a déjà été fait: associations de parents en colères, unités spéciales de police, tout le monde a été avertit, et les journaux n'arrêtent pas d'en parler. Pourtant les adeptes de ces petites distractions ne font qu'augmenter.
Jusqu'où peuvent aller les jeunes pour s'amuser?
Faut il craindre d'avoir des enfants au 21ème siècle?

1 commentaire:

HaPpY a dit…

fait vraiment mal au coeur de voir et d'entendre parler de choses pareilles !