mardi 18 novembre 2008

Les médecins sont trop gentils

D'abord, si quelqu'un va chez le médecin, c'est qu'il est VRAIMENT malade (tout le monde a la flemme d'aller chez le médecin, sauf les retraitées françaises, qui y vont parce qu'elles n'ont rien de mieux à faire pendant la journée, et parce que (justement) le médecin est trèèès gentil avec elles : "oooh qu'il est gentil le Dr Machin, si tu savais Agnès! A chaque fois que je vais le voir, il me dit "ce n'est rien Mme Nagreza, mais n'hésitez pas à venir me voir dès qu'il y a un petit souci" ")
Donc argument n°1: à cause du médecin qui est super gentil avec les vieilles dames, celles ci n'arrêtent pas de venir le voir pour n'importe quoi, et à rester des heures avec lui à lui rappeler les prénoms de leurs petits enfants, et nous qui somme (comme je viens de le dire) super malade, on atteeeend... on atteeeend...

En plus, on stresse dans la salle d'attente: et si j'étais pas si malade que ça, et si netchouke3, et si neddarech, etc... et le médecin va me dire "mais tout va bien" . Non, non, il faut que le médecin voit que je suis malade. Je vais lui dire quoi déjà? Il faut que je me rappelle les symptômes qui m'ont poussé à venir le voir (parce que comme je vais l'expliquer dans l'argument n°3, TOUS les symptômes disparaissent dès qu'on se retrouve en face du médecin, et là on ne trouve plus rien à dire).
Et là on commence à se demander "mais qu'est ce que je fais là déjà?" alors qu'au départ, on n'a décidé de venir voir le médecin, que parce qu'on est VRAIMENT malade.

Argument n°3: tu es dans la pièce, assis en face du médecin sur une super chaise à roulette, et là le médecin te dis "alors qu'est ce qui ne va pas aujourd'hui?" comme s'il disait "aaaahhh, chfamma zeda?" et il te parle comme à un garçon de 10 ans qui s'est fait un bobo. Bref, tu prends ton courage à deux mains, et tu commences à lui lister la liste des symptômes que tu as préparé dans la salle d'attente (parce que bizarrement les symptômes ont disparu à l'instant même où le médecin a dit "bonjour, mais vous avez bonne mine!!" juste pour être gentil bien sur, parce qu'en réalité tu as les yeux cernés, le nez tout rouge, et tes collègues de travail t'accueillent depuis trois jours avec la fameuse phrase "ah mais t'es malade? tu as une petite mine!!" avec une mou de "tsa55af ya ham")
Là le médecin dit "on va voir ça", il t'auscultes, après il dit "ah mais y a rien de grave", et il est suuuper gentil et commence à dire que dès demain ça ira beaucoup mieux, et toi tu es tout content, tu commences déjà à te sentir mieux, tu as l'impression que tu n'es plus malade, que tu n'aurais même pas dû venir, etc...
Tu vas acheter tes médicaments, tu rentres chez toi et là... tous les symptômes réapparaissent.

Je vous le dis, le médecin c'est une arnaque!
Enfin pas vraiment une arnaque, mais c'est un placebo à lui tout seul

mercredi 5 novembre 2008

Une victoire qui en appelle d'autres...




Les américains devraient être fiers de ce qu’ils ont accompli aujourd’hui. Ils ont déjà commencé à changer la vision du monde. Ils ont déjà réussi à prouver que le racisme ne dominait pas leurs actes.
On a suivi jour après jour les sondages prévisionnels qui donnaient Obama comme grand favori des élections, mais personne n’y croyait. On était tous convaincus, que les américains n’oseraient pas élire un noir.

Barack Obama a pourtant été élu, et avec lui, un tas de promesses à tenir.
Tout le monde croit en lui.
La plus grande puissance mondiale est aux mains d’un noir, et ce serait sa couleur de peau qui va changer le monde !? À tort ou à raison… on le découvrira bien assez tôt.

« Change we need », « yes we can », Obama a su prononcer les mots que les américains souhaitaient entendre. Pris au piège depuis 8 ans par un président qui a noircit l’image de l’Amérique aux yeux du monde, ils attendaient leur revanche, et la voilà prise.
Le sénateur de l’Illinois est contre la politique de Bush, il n’a pas hésité à le faire savoir, jusqu’à affirmer que sa priorité serait de mettre fin à la guerre en Irak.
Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle, qui va bientôt commencer (le temps qu’Obama prenne quelques jours de vacances).

Obama a décidé d’être le nouveau visage que montre l’Amérique. Le monde a manifesté une joie immense face à cette nouvelle, il a accueilli dignement ce nouvel élu. Mais sous ses éloges, ses sincères félicitations, se cache la peur d’être trahi.
Tout le monde attend le nouveau président au tournant, et il suffira d’une promesse non tenue, pour clamer que peu importe celui qui sera à la tête de cet empire, le résultat restera toujours le même.

L’Amérique est un pays à reconstruire. Le mauvais y est plus que le bon, d’ailleurs on se demande encore où se cache le bon, car même si on ne doute pas de son existence, il est cependant plus qu’évident qu’il se terre quelque part.
Barack Obama saura-t-il le mettre en confiance et le convaincre de se dévoiler enfin ? That’s the change we need!
Mais Obama devra trainer une administration américaine qui fait les choses d’une certaine manière depuis des décennies. Bâtir une Amérique nouvelle, ne sera pas une tâche aisée.

Le vent du changement ne se fera probablement pas sentir tout de suite, mais il ne nous faudra pas longtemps pour comprendre s'il risque de souffler un jour, ou s’il n’est qu’une légère brise qui a donné de l’espoir le temps d’une compagne.